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Femicides ( English/ French)

  • Photo du rédacteur: A Woman's Voice
    A Woman's Voice
  • 25 oct. 2019
  • 7 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 mars 2020

“As long as women and girls, who make up half of the world's population, will not be safe from fear, violence and daily insecurity, we will not be able to claim to live in a fair and equal world.” – António Guterres, Secretary-General of the United Nations.


Today, I would like to talk about a topic that I hear a lot about in the news: femicide and violence against women. Why so much violence? How can we stop it? And what are the decision-makers doing about it?


Violence against women and girls is one of the most pervasive, persistent and devastating human rights violations in the world. It also remains one of the least reported ones because of the impunity, silence, stigma and shame surrounding it. Violence against women is understood to encompass forms of physical, sexual and psychological violence, such as but not limited to:

  1. - the violence of an intimate partner (beatings, psychological violence, marital rape, femicide);

  2. - sexual violence and harassment (rape, forced sexual acts, unwanted sexual advances, sexual abuse of children, forced marriage, street harassment, criminal harassment, cyber-harassment);

  3. - trafficking of human beings (slavery, sexual exploitation);

  4. - female genital mutilation;- forced child marriage.


The Declaration on the Elimination of Violence against Women, adopted by the United Nations General Assembly in 1993, defines violence against women as “all acts of violence directed against women, and causing or causing to women physical, sexual or psychological harm or suffering, including the threat of such acts, coercion or arbitrary deprivation of liberty, whether in public or private life.”


The harmful consequences of violence against women at the psychological, sexual and reproductive levels affect women at all stages of their lives. For example, early educational disadvantage is not only the main obstacle to universal schooling and the right to education for girls, but is also responsible for limiting access to higher education and translating into opportunities limited for women in the labor market. Recently in France, we heard about a new term: Femicide. But what does it mean exactly?


“Murder of one or more women or girls because of their feminine condition.” Here is the definition of the French word “féminicide” as it appears in Le Petit Robert. The term entered it in 2015, and it is still missing from many other dictionaries. It is composed of the Latin root femina meaning woman, and the suffix -cide (to strike, to kill in Latin).The term was popularized by the American sociologist Diana Russell who, in 1976, used it to refer to the massacres of women in Latin America. It grew in 1992, when the latter publishes with the British Jill Radfort the book “Femicide: the politics of woman killing”. In January 2018, while Jonathann Daval confessed that he had killed his wife Alexia, the Secretary of State for Gender Equality, Marlène Schiappa uses the term “feminicide”. Now, the use of this word is systematized in the media, and feminist associations as well as families of victims are fighting for it to pass in the current and legal language. The term femicide does not refer to all murders of women by men. “When a burglar kills a jeweler who refuses to open the coffers, the reasons are not the same as when a man kills his wife because she wants to leave.”


To fight better against femicides, associations and families of victims ask for its inclusion in the penal code. Today in France, it is already specified that the fact of harming a person “on the grounds of sex, sexual orientation, or true or supposed gender identity” constitutes an aggravating circumstance. Same if the crime or offense is committed “on spouse”.


Several countries are ahead of the game and have already included this term in their penal code: this is the case in eighteen Latin American countries. In Europe, when ratifying the Istanbul Convention, a treaty on preventing and combating violence against women and domestic violence, Spain and Italy incorporated the notion of “violence against women” in their penal code. But these measures are far from sufficient. Let’s take the example of France. Since January 1st 2019, 100 French women have died under the blows of their spouse or ex. Faced with this emergency, Édouard Philippe, the French Prime Minister, set up a Grenelle. In this context, 5 million euros will be released. The head of the government mentions in particular a simplification of the complaints, a more immediate protection of the women concerned and a more controlled removal of the spouses, companions or ex. While these measures are a step forward, it is not enough. As citizens, it is also our responsibility to act by denouncing all the violence we witness, by demonstrating, engaging in associations to provide moral support to these women or by raising awareness. We shouldn't be ashamed to talk about this because it is our mission, as the future generation, to make this world a better place. Every voice is worth being heard.











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« Tant que les femmes et les filles, qui forment la moitié de la population de la planète, ne vivront pas à l’abri de la peur, de la violence et de l’insécurité quotidienne, il nous sera impossible de prétendre vivre dans un monde juste et égal. » — António Guterres, Secrétaire général de l'ONU.


Aujourd’hui, j’aimerai parler d’un sujet dont j’entend beaucoup parler dans la presse :

les féminicides et les violences faites aux femmes. Pourquoi tant de violence ? Comment pouvons-nous y mettre fin ?


La violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits de l’homme les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Elle demeure également l'une des moins signalées en raison de l'impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui l'entourent.

La violence à l'égard des femmes s'entend comme englobant, sans y être limitée, les formes de violences physiques, sexuelles et psychologiques, telles que:


-la violence d'un partenaire intime (coups, violences psychologiques, viol conjugal, féminicide);

-la violence sexuelle et le harcèlement (viol, actes sexuels forcés, avances sexuelles non désirées, abus sexuels sur enfants, mariage forcé, harcèlement dans la rue, harcèlement criminel, cyber-harcèlement);

-le trafic d'êtres humains (esclavage, exploitation sexuelle);

-la mutilation génitale féminine;

-le mariage précoce.


La Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1993, définit la violence à l'égard des femmes comme « tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée.


Les conséquences néfastes de la violence à l'égard des femmes sur le plan psychologique, sexuel et génésique affectent les femmes à tous les stades de leur vie. Par exemple, les désavantages éducatifs précoces constituent non seulement le principal obstacle à la scolarisation universelle et au droit à l'éducation des filles, mais ils sont également responsables de la limitation de l'accès à l'enseignement supérieur et se traduisent par des opportunités limitées pour les femmes sur le marché du travail.


Récemment en France, un terme est beaucoup revenu dans les médias : Féminicides.

Mais que signifie-t-il au juste ?





"Meurtre d’une ou plusieurs femmes ou filles en raison de leur condition féminine". Voici la définition du mot "féminicide" tel qu'il est inscrit dans Le Petit Robert. Le terme y a fait son entrée en 2015, et il est toujours absent de bon nombre d’autres dictionnaires. Il est composé de la racine latine femina signifiant femme, et du suffixe -cide (frapper, tuer en latin).


Le terme a été popularisé par la sociologue américaine Diana Russell, qui dès 1976 l’utilise pour désigner les massacres de femmes en Amérique latine. Il prend de l’ampleur en 1992, lorsque cette dernière publie avec la Britannique Jill Radfort l’ouvrage Feminicide : the politics of woman killing. En janvier 2018, alors que Jonathann Daval avoue avoir tué sa femme Alexia, la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité femmes-hommes Marlène Schiappa utilise le terme de "féminicide". Désormais, son usage se systématise notamment dans les médias, et les associations féministes et familles de victimes se battent pour qu'il passe dans le langage courant et juridique.


Le terme féminicide ne désigne pas tous les meurtres de femmes par des hommes. "Lorsqu'un cambrioleur tue une bijoutière qui refuse de lui ouvrir les coffres, les raisons ne sont pas les mêmes que lorsqu'un homme tue sa femme parce qu'elle veut le quitter.

Pour mieux lutter contre les féminicides, des associations et familles de victimes demandent son inscription dans le code pénal. Aujourd’hui en France, il est déjà précisé que le fait de porter atteinte à une personne "à raison de son sexe, son orientation sexuelle ou identité de genre vraie ou supposée" constitue une circonstance aggravante. Idem si le crime ou délit est commis "sur conjoint".


Plusieurs pays sont en avance en la matière, et ont déjà inscrit ce terme dans leur code pénal : c’est le cas dans dix-huit pays d’Amérique latine. En Europe, lors de la ratification de la Convention d’Istanbul, traité sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, l’Espagne et l’Italie ont intégré la notion de "violence de genre" dans leur code pénal. Mais ces mesures sont loin d'être suffisantes.


Depuis le 1er janvier 2019 en France 100 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint ou ex. Face à cette situation d'urgence, Édouard Philippe a mit en place un grenelle. Dans ce contexte, 5 millions d'euros seront débloqués. Le chef du gouvernement évoque notamment une simplification des plaintes, une protection plus immédiate des femmes concernées et un éloignement mieux contrôlé des conjoints, compagnons ou ex.


Certes, ces mesures marquent un pas vers l’avant mais ce n’est pas suffisant. En tant que citoyenne et citoyen il est également de notre responsabilité d’agir à notre échelle.

Par exemple en dénonçant toutes violence dont nous sommes témoins, en manifestant ou en nous engageons dans des associations pour apporter un soutien moral à ces femmes ou encore en sensibilisant les individus à ce fléau en en parlant autour de nous.

 
 
 

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